Livres - Père Marie-Joseph

Pensées du père Marie-Joseph

Préface : Frère John Corriveau, Ministre général OFM Cap.

Réédité par l’association La Providence (2014)

127 pages – Format 12,5 x 16,5

Prix de vente : 5 €

Par l’association La Providence (contact)

et en joignant un chèque de 5 euros par livre avec un forfait de 3,20 euros pour les frais de port.

Un apôtre franciscain au XXè siècle

Florilège d’écrits, prédications, conférences et interventions

du père Marie-Joseph, préparé par Didier Rance

Préface : Cardinal Christoph Schönborn (Voir ci-dessous)

Edité par Parole et Silence (2009)

430 pages – Format 15 x 23,5 x 3,4

Prix de vente : 25 €

Dans toutes les librairies.

Code ISBN : 978-2-84573-753-2

Code EAN : 9782845737532

Témoignage du cardinal Christoph Schönborn

Ce matin, au moment de ma prière, j’ai feuilleté dans la bonne nourriture que je reçois de Bitche. Je suis tombé sur un texte que j’avais déjà lu, mais qui m’a frappé de nouveau avec grande force ; c’est un entretien du père Marie-Joseph du 8 mars 1992, 1er dimanche de Carême: « Mendiez la grâce de la prière ».

J’ai relu ce texte et je peux vous dire que vraiment c’est une nourriture extraordinaire, tellement simple, tellement claire, tellement bonne que je vous invite comme je l’ai déjà fait, je vous réinvite à vous nourrir à cette source, à vous abreuver à cette source, à vous nourrir de l’enseignement du père. C’est tellement simple, c’est tellement clair et ça rayonne une telle joie, mais aussi une gravité, la gravité qu’a la vie, l’importance qu’a la bonne « conduite » de notre vie. Et on sent vraiment en lisant ce texte à quel point il vous aime – je dis cela au présent, non pas au passé.

Je vous répète deux ou trois choses que vous connaissez par cœur, mais je me les dis à moi-même parce que, vraiment, je les reçois moi aussi, je partage avec vous le privilège d’avoir avec vous le même père : le père m’a permis que je sois aussi un peu son fils, alors…

La première chose qu’il nous disait et que je vous redis : « Si j’ai un conseil à vous donner : priez ; un deuxième conseil : priez ; un troisième conseil : priez ! ». Je crois vraiment que cette invitation doit être au cœur de notre vie, de ma vie aussi. Et je peux vous parler d’expérience : c’est une lutte quotidienne.

La deuxième chose qui me frappe beaucoup dans cet enseignement, c’est : avoir un cœur qui est franc, la droiture du cœur. Je l’ai dit : « Il n’y a rien de plus beau que de rencontrer la droiture », la droiture qui d’ailleurs n’est pas propre aux chrétiens, vous le savez bien. On rencontre des gens qui sont loin de la foi et qui sont droits, et qui iront droit au Royaume des Cieux… La droiture de cœur !

Et cette invitation du père, d’être simples dans vos rapports, de ne pas avoir un masque, de ne pas avoir …, en allemand on dit « eine Decke », en français une perruque, pour faire semblant d’avoir des cheveux. Faire semblant. Ca aussi, c’est une lutte quotidienne : ne pas vouloir paraître. Mais la joie que donne la simplicité est le meilleur indicateur que c’est juste, et le goût fade qui nous reste sur les lèvres, sur la langue et dans les cœurs si nous sommes trop soucieux de notre apparence, de notre paraître nous fait découvrir que « Là, ce n’est pas ma voie, ce n’est pas ma voie ». Soyons simples, c’est la grâce de saint François, de sainte Claire que vous êtes appelés à vivre, la grâce de simplicité dans vos rapports. Et je crois que ça se voit, ça rayonne. Alors, gardez-la !

Et puis le troisième point, évidemment c’est : aimer, aimer Jésus, aimer Dieu. C’est la prière du saint Curé d’Ars que le père nous commente ici : « Aimez Dieu, aimez Jésus-Christ». Et si vous avez l’impression que votre cœur est tout à fait sec, que vous n’avez pas de pensée, pas de sentiment, dites : « Ô Seigneur, Tu sais tout, Tu sais que je T’aime, même si je ne le sens pas, même si je n’ai pas l’impression de T’aimer, Tu sais que je T’aime ». Et si vous avez l’impression que même cela vous ne pouvez pas le dire, dites : « Seigneur, Tu sais que je veux T’aimer. Je veux T’aimer au plus profond de mon cœur, même si parfois j’ai l’impression de ne même pas vouloir T’aimer ; mais Tu sais que… au fond de mon cœur, je veux T’aimer ! »

Cardinal Christoph Schönborn,

entretien avec les membres de la fraternité franciscaine de Bitche (11 août 1994)