Témoignages

Chers tous,
Comment ne pas penser à vous tous en ce jour du 100e anniversaire du Père Marie-Joseph ! Sa vie a embrassé presque entièrement le 20e siècle, époque dramatique pour l’explosion du mal, deux Guerres Mondiales, deux idéologies infernales, le Communisme et le Nazisme, mais surtout le siècle d’une « explosion d’amour » (Benoît XVI) : le plus grand nombre de martyrs de toute l’histoire chrétienne, une « explosion » de sainteté, lumière plus forte que les ténèbres. En ce siècle en témoin d’une rare luminosité, un Père pour vous tous, un amoureux du Christ et de son Eglise, un fils de Saint François avec une nombreuse descendance, à la joie de l’Eglise. Maintenant qu’il est totalement uni au Christ et à toute l’Eglise du Ciel, il est plus Père que jamais pour ces chers tous que je bénis de tout coeur.
Votre + fr. Christoph Card. Schönborn

Ce qui me frappe, c’est que cette adoration ne demandait pas des exercices compliqués, les conseils du Père étaient si simples : Il est là , Il est l’Amour. …
 
Je ne m’étonne pas que l’adoration m’ait paru assez naturelle, car ce que disait le Père était simple, il appuyait tant son enseignement dans l’exemple et la grâce des saints que c’étaient eux qui nous attiraient, nous entraînaient dans cet amour. Je crois surtout que la grande force des paroles du Père était le fait qu’il vivait profondément ce qu’il disait. Il n’y avait pas de distance entre ses paroles et sa vie intérieure.
Frère Jean-Baptiste de la Sainte Famille

Le Père Marie-Joseph s’est appliqué à faire vivre l’OFS de l’aggiornamento, c’est-à-dire du renouveau opéré par le Concile Vatican II et mis en œuvre par Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II. Pendant trente ans, de 1963 à 1993, il s’est laissé imprégner du souffle conciliaire pour le faire passer dans chacun et chacune des membres de la fraternité franciscaine qui lui avait été confiée. Si l’on peut parler de « l’INTUITION FONDAMENTALE » qui caractérise son œuvre, c’est bien de la mise en œuvre du RENOUVEAU CONCILIAIRE dans l’OFS qu’il faut parler.

Monseigneur François COUDREAU

Vous avez reçu de votre vénéré Père fondateur, le Père Marie-Joseph, un enseignement complet pour accéder à la sainteté ; n’allez donc pas chercher ailleurs ce que vous possédez par héritage : un enseignement évangélique tout dépouillé d’artifices.
Et c’est dans cet enseignement qu’il vous faudra rechercher les traces des Saintes Ecritures, pour donner toute sa consistance théologique à ce langage du cœur !
Monseigneur TCHIDIMBO

Avant même que d’être un apôtre de saint François, le père Marie-Joseph a été son fils. Il n’est guère de page du père Marie-Joseph ou d’heure passée avec lui qui ne baigne dans l’atmosphère du Poverello. …
 
Cet apostolat pour  la famille chrétienne trouvera son épanouissement dans la rencontre providentielle avec Mgr Majdanski, et son Institut pour la Famille de Varsovie-Lomianki. La Fraternité de Bitche a beaucoup reçu, comme toute l’Eglise catholique,  de l’archevêque de Szczecin. En même temps, cette rencontre a contribué a faire connaître le message spirituel du père Marie-Joseph à travers l’Europe et au-delà. Mais le père Marie-Joseph ne pouvait se contenter des engagements convergents et communs au service de la famille. Pour lui, cette conjonction avait une portée plus profonde, spirituelle. C’est pourquoi il conçut l’idée de l’affiliation.
Didier RANCE

Le père Marie-Joseph, petit Héraut du Grand Roi, est à Saint François ce que la petite Thérèse est à Sainte Thérèse d’Avila. Brûlant du même feu de l’amour Divin, il a marché toute sa vie aux côtés de François actualisant le trésor de son charisme pour notre époque. Il a compris l’immense richesse que représentait l’Ordre Franciscain Séculier pour l’Eglise d’aujourd’hui. 

Isabelle LAURENT

Le Père Marie-Joseph témoignait d’une grande estime pour la vocation des laïcs. Pour lui, ils n’ont jamais été des «chrétiens au rabais». Il croyait profondément qu’ils étaient appelés, eux aussi, à la sainteté, tellement que, bien avant le Concile qui a su si bien les mettre à l’honneur, il s’engagea de toutes ses forces à promouvoir le Tiers-Ordre comme école de vie évangélique bien appropriée à leur vocation.
Dans le même temps, il était évident pour lui que le chrétien laïc se devait de participer à la mission de l’Eglise, à sa manière propre, au sein des réalités de la vie quotidienne, en animant chrétiennement le monde temporel : dans sa famille, son travail, dans les activités sociales et culturelles, dans l’engagement familial, dans le syndicalisme, dans la politique. Jamais trace en lui de cléricalisme, tant il était respectueux de notre responsabilité propre.
Il ne manquait aucune occasion de nous lancer, avec toute sa flamme d’apôtre, à nous engager dans tous ces domaines. Mais pour autant, il ne nous abandonnait pas en chemin ! Il insistait sur la nécessité d’une bonne et solide formation humaine et chrétienne et nous a ainsi conduits à connaître toujours plus la doctrine sociale de l’Eglise. Il nous exhortait, enfin, à enraciner notre engagement dans une authentique vie de foi et de prière et savait nous rappeler : « … pour Qui le fais-tu ? »…
Chantal et Jean-François CHAUMONT

Ce qui est vraiment sensationnel chez le Père Marie-Joseph c’est l’amour de la famille. Dans ce sens il est quelqu’un qui a eu une intuition extraordinaire … . Simplement une anecdote : lorsque Anne et Damien s’étaient donnés comme fiancés, avec une joie presque enfantine il est venu chez moi, il me dit : Jean-Pierre, tu sais la nouvelle ! c’est que Anne et Damien vont se donner en mariage ! Il était vraiment heureux, heureux comme un papa qui a eu cette nouvelle dans sa vie de famille. Et ainsi chaque fois. Quand par exemple des jeunes parents attendaient un enfant, il me le communiquait, parce que j’étais le confident du Père Marie-Joseph. Parce qu’il ne pouvait pas tout communiquer aux autres, il le communiquait à son confident, le Père Jean-Pierre qui était et son Gardien, et son ami et son confident. …
 
Du Tiers-Ordre de Bitche sont sortis des mariages, sont sortis des jeunes consacrés, des prêtres, des religieux, des religieuses de toutes espèces de congrégations ; et c’est toujours avec cette hantise du Père Marie-Joseph qui a su respecter les vocations sans les influencer en quoi que ce soit. C’était vraiment un charisme du Père Marie-Joseph que ce respect des vocations, soit dans la famille, soit dans les vocations religieuses. …
 
Vraiment il avait le culte de l’Eglise, il voulait toujours être de l’Eglise et dans l’Eglise. C’est un trait qu’il a donné et qu’il a voulu imprimer à son Tiers-Ordre qui est vraiment un Ordre véritable et que St François a créé pour la sanctification de ceux qui sont dans cet Ordre. Le Saint Père était vraiment pour le Père Marie-Joseph une référence, une référence de vie, surtout pour ses encycliques, et surtout pour ses paroles même en dehors des textes officiels. Pour le Père Marie-Joseph c’était toute la personne du Saint Père qui devait nous imprégner et nous donner le sens de l’Eglise et l’obéissance amoureuse à l’Eglise.
Père Jean-Pierre MALSCH, ofm Cap.